Je vous répondrai par la mine de mon crayon.

Il y a plusieurs façon de crier, ma préférée c'est le silence.

mardi 9 novembre 2010

L'amoureuse!

Dans des temps plus anciens à l’époque où Goldoni brillait par sa plume et non par sa mort, un personnage brûlait les planches et les pages! Elle, si naïve et fragile, simple et légère, elle réussissait a émouvoir plus d’un public. Elle flottait légère de salle en salle, de scène en scène, de ville en ville, étalant sa fraîcheur ! Elle était le personnage principal de bien des pièces ! Et sans son drame, sa nostalgie et sa mélancolie, une pièce n’aurait pas été une pièce.

Aujourd’hui, elle flâne incognito sur le plateau, sa nostalgie sous son Soaï and Kyo! Elle flotte de bureau de psy en bureau de psy, se faisant suivre pour dépendance affective et reprocher de ne pas être féministe! Elle marche légère de parc en parc et n’émouvoit plus personne, à part peut-être ses copines, qui voient en elle, un lâcher prise!

L’amoureuse est déchue et «hasbeen»! L’amoureuse est terne et facile! Et pourtant de salle en salle, de scène en scène et de ville en ville, elle vit toujours, assise avec le public. Elle vient se regarder vivre librement et au premier plan.

Et puis nous, on oublie, qu’il y a réchauffement de la planète, mais refroidissement sous plusieurs couettes. Parce que l’émerveillement de l’amoureuse pour son homme, allume, pour toute la vie, les nuits de celui-ci.

Et puis nous, on oublie, que la nuit tous les chats sont gris, mais les amoureuses sourient!

Et puis nous, on oublie, pendant qu’on secoue encore nos soutiens gorge, réclamant d’être égales aux hommes, que égalités ne veut pas dire écraser.

Et puis nous on oublie, que l’amour ça se vit. Pourquoi on planifie?

Et puis je flâne, incognito sur le plateau, traînant ma nostalgique dépendance affective sous mon Soia and Kyo et tout mon corps et mon cœur sont tournés vers le lit… de Goldoni!

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