Je vous répondrai par la mine de mon crayon.

Il y a plusieurs façon de crier, ma préférée c'est le silence.

samedi 27 juillet 2013

Bottes de rubber, autoprotraits et dépendances affectives?


J’ai vargé sur du rubber
J’ai gardé la tête hors de l’eau en vargant à grand coup d’âme sur des bottes en caoutchouc.
Entre femmes, dans une petite salle mal oxygénée, j’ai vécu mes plus grands chagrins et de merveilleux bonheurs.
Je me suis regardé en entier avec mon manque de synchronisation et ma langue sortie, les yeux levés vers le ciel comme pour y trouver une illumination qui me permettrait de suivre le rythme.
J’ai été en symbiose avec l’énergie de magnifiques femmes comme jamais je ne pourrai l’être.
Je me suis tapée le corps en entier, je l’ai parcouru comme personne tout en rythme et en son.
J’en ai fait mon tambour comme pour crier à tue-tête qui j’étais.
Puis, c’est en piochant et tapant que je me suis le plus remis le nez dans mes bottines, rappelant à ma tête qu’elle avait tout un corps, qui subissait chacune de mes émotions.

Puis, pix de chix je me suis réinventée, me photographiant le minois abusivement et le partageant sans demander l’avis à qui que ce soit.
Je me suis mise en scène la face, le corps, la peine, les défauts, les perfections et tout ce qui pouvait être montré ou bien caché, caméra à la main, souvent dans des équilibres incroyables afin de prendre le cliché désiré.
J’ai fait un pied de nez à l’ego, au narcissisme et j’ai assumé que mon visage sous tous ses angles me faisait du bien.
Pas que je le trouve si beau ou même si laid. Je le trouve, c’est tout… J'le trouve...
Je le trouve entre une paire de lunettes soleil trop grosse, une grimace, une tuque rabattue sur le front, une bouche ouverte, des pattes d’oie, des cheveux courts, longs, fous, rouges, blonds, roux… et blancs.


J’ai violenté du rubber, je me suis autopor- traitée à qui mieux mieux  et j’ai commencé ce blog pour contrer la dépendance affective sous toutes ses formes. La douce comme la malsaine. J’ai ainsi développé une nouvelle dépendance… l’écriture.

Maintenant, vous savez pourquoi je vous bottes de rubber, autoportraits et dépendances affectives le réseau social à grands coups de mes tripes. Heureuse que vous lisiez encore mes phrases de deux kilomètres.

4 ans de Bottes de rubber, autoportraits et dépendances affectives.